L’OCDE trace la voie : comment Marylink transforme la gouvernance de l’IA générative

Par Hervé Mary — Co-fondateur de Marylink

L’OCDE vient de publier sa vision pour une adoption responsable de l’IA générative. Sa conclusion est claire : les organisations doivent apprendre à expérimenter, collaborer et gouverner autrement. Chez Marylink, nous partageons ce constat — et nous avons bâti une réponse opérationnelle avec notre framework CREW. Voici comment nous transformons la vision en pratique.

Une nouvelle ère de gouvernance IA

L’OCDE, dans son rapport “Exploring the Safe and Responsible Use of Generative AI Across the Data Lifecycle” (2025), trace une ligne directrice ambitieuse : les organisations doivent adopter une IA générative de manière exploratoire, collaborative et agile. Ce n’est plus le temps des règles figées, mais celui des pratiques vivantes, construites collectivement.

“At this stage, the focus is not on building comprehensive frameworks or tools, but on identifying nascent, bottom-up good practices and pooling resources to experiment, learn, and adapt iteratively.” — OCDE

Autrement dit, la gouvernance de l’IA doit devenir un laboratoire d’apprentissage collectif — où chaque équipe teste, partage et améliore en continu. Mais l’OCDE le souligne aussi : peu d’organisations disposent aujourd’hui d’un cadre concret pour le faire.

Les cinq grands défis identifiés par l’OCDE

Des infrastructures encore trop rigides pour expérimenter
Un manque d’espaces sécurisés pour tester sans risque
Une fragmentation des cas d’usage
Des compétences insuffisantes
Une difficulté à mesurer la valeur réelle de l’IA

C’est précisément là que Marylink intervient, en rendant cette gouvernance concrète, vivante et mesurable.

De la vision à la pratique : le framework CREW

Le framework CREW de Marylink (pour Components, Roles, Environments, Workflows) traduit les principes de l’OCDE en une architecture opérationnelle. Il permet aux organisations d’expérimenter l’IA de manière responsable tout en capitalisant sur leurs apprentissages.

1. Une gouvernance agile et “bottom-up”

Là où l’OCDE appelle à une gouvernance souple et ascendante, Marylink offre les espaces pour la mettre en œuvre :

L’Espace Personnel : le bac à sable individuel pour tester librement ses prompts et outils IA.
L’Espace Partagé : un lieu d’échange où les innovations émergent, se commentent et s’enrichissent.
Les Espaces Métier : des environnements structurés où les pratiques validées deviennent des standards.

Un juriste, par exemple, peut tester un prompt d’analyse de contrat dans son Espace Personnel, le soumettre ensuite à sa communauté “Juridique” pour validation, avant qu’il ne devienne un assistant certifié au sein de l’Espace “Production”. C’est la gouvernance agile en action.

2. Les communautés de pratique : moteur de la transformation

L’OCDE identifie les Communautés de Pratique comme le cœur de l’adoption de l’IA générative. Marylink en fait une réalité technique et humaine : chaque Espace peut devenir une communauté vivante où les utilisateurs co-créent, évaluent et améliorent ensemble les ressources IA.

Prompts partagés, feedbacks croisés, co-auteurs visibles : la plateforme devient une véritable intelligence collective outillée. L’innovation cesse d’être isolée pour devenir un apprentissage collectif permanent.

3. Le contrôle humain au cœur du dispositif

Pour l’OCDE, c’est un principe non négociable : tout contenu généré par l’IA doit être revue et validé par un humain. Marylink structure cette exigence à travers deux piliers :

Roles : chaque participant a une responsabilité claire (Auteur, Expert, Modérateur, Utilisateur).
Workflows : chaque ressource suit un processus de validation adapté à son niveau de risque.

De l’expérimentation libre en sandbox jusqu’à la production officielle, chaque étape est traçable et imputable. La supervision humaine devient un réflexe, pas une contrainte.

“Tout contenu généré par l’IA doit être examiné attentivement par des humains.” — OCDE

4. Capitaliser plutôt que fragmenter

Un autre constat clé de l’OCDE : trop d’organisations réinventent la roue à chaque projet IA. Marylink y répond par son pilier Components : des blocs modulaires (prompts, données, styles) réutilisables dans toute l’organisation.

Un même composant — par exemple une base réglementaire RGPD — peut être utilisé à la fois par les équipes RH, juridiques et marketing. Si ce composant est mis à jour, tous les assistants IA concernés le sont instantanément. C’est la fin de la fragmentation et de l’incohérence.

5. Développer les compétences par la pratique

Enfin, l’OCDE insiste sur la formation continue et le learning by doing. Marylink intègre cet apprentissage dans la structure même de la plateforme :

les utilisateurs observent les meilleurs prompts,
les adaptent à leurs besoins,
puis créent à leur tour de nouvelles ressources.

C’est l’apprentissage organisationnel incarné : chacun apprend, transmet et enrichit le collectif. La littératie IA devient une compétence partagée, pas un privilège d’experts.

Une convergence naturelle : même vision, deux rôles

Cette convergence entre l’OCDE et Marylink n’est pas un hasard. Elle tient à quatre fondements communs :

La nature même de l’IA générative : incertaine, rapide, évolutive — elle impose agilité, expérimentation et supervision humaine.
Des bases théoriques communes : communautés de pratique, double-loop learning, modèle SECI… les piliers du management de la connaissance.
Un changement de paradigme : l’IA n’est pas un outil, c’est une pratique collective.
Des rôles complémentaires : l’OCDE trace la voie stratégique, Marylink en offre l’infrastructure concrète.

En d’autres termes : là où l’OCDE dit ce qu’il faut faire, Marylink permet de le faire.

Pourquoi cette approche change tout

1. Conformité réglementaire par design

Avec l’arrivée de l’EU AI Act, la traçabilité et la responsabilité deviennent des impératifs. Les rôles et workflows de Marylink assurent la conformité “by design” : chaque assistant IA est documenté, validé et auditable.

2. Efficacité opérationnelle

Grâce à la réutilisation des composants, vous évitez la duplication et accélérez vos déploiements IA. Une fois un bon prompt créé, tout le monde peut en bénéficier.

3. Innovation maîtrisée

Vous offrez la liberté d’expérimenter dans des environnements sécurisés, tout en gardant le contrôle via la validation humaine. L’innovation devient fluide, mais responsable.

4. Apprentissage collectif

Les communautés de pratique et les feedbacks intégrés font de chaque interaction un apprentissage. La culture IA se diffuse naturellement, sans formation descendante.

Comment commencer dès aujourd’hui

1. Évaluer votre maturité IA

Où en êtes-vous par rapport aux recommandations de l’OCDE ? Disposez-vous d’espaces d’expérimentation ? D’une gouvernance claire ? D’une capitalisation des bonnes pratiques ?

2. Identifier vos priorités

Si votre enjeu principal est la conformité → structurez vos rôles et workflows.
Si c’est l’efficacité → commencez par les composants réutilisables.
Si c’est la collaboration → créez vos premières communautés de pratique.

3. Lancer un pilote Marylink

En quelques semaines, vous pouvez configurer vos espaces, inviter vos équipes et mesurer vos premiers gains. Chaque organisation peut avancer à son rythme — l’important est de commencer.

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Découvrez en quelques minutes comment votre organisation se positionne face aux standards de l’OCDE et comment Marylink peut vous aider à progresser.Faire le diagnostic IA

Conclusion : la voie de l’IA responsable et performante

L’OCDE a posé les principes. Marylink en offre la mise en œuvre. L’avenir de l’IA générative ne se jouera pas sur la technologie seule, mais sur la capacité des organisations à apprendre, collaborer et gouverner intelligemment.

La gouvernance IA n’est pas une contrainte : c’est une opportunité de cohérence, d’efficacité et d’innovation durable. Marylink vous aide à passer de la vision à l’action — avec méthode, clarté et impact.

L’IA responsable n’est plus un concept. C’est une pratique. Et elle commence ici.